Procès anti-fiducie ufc
L’UFC a mis fin à deux poursuites antitrust en acceptant de payer 335 millions de dollars pour satisfaire les griefs des combattants, et maintenant l’accord de règlement complet a été déposé auprès des tribunaux.
Le règlement entre les plaignants (les combattants) et les défendeurs (UFC) a déjà été convenu par les deux parties.
Selon les termes de l’entente, l’UFC devrait placer 100 millions $ dans « un compte séquestre portant intérêt » trois jours après l’approbation préliminaire du règlement par le tribunal. Un deuxième paiement de 100 millions de dollars sera versé trois jours après l’approbation finale du règlement par le tribunal ou le 1er novembre 2024, selon la date la plus tardive.
Le dernier paiement de 135 millions de dollars doit être effectué au plus tard le 1er avril 2025.
« En contrepartie de la divulgation de ses réclamations », l’ancien combattant de l’UFC Nate Quarry devrait recevoir un paiement unique de 250 000 $ dans le cadre de l’entente de règlement. La carrière a été l’un des premiers combattants à avoir intenté une poursuite antitrust contre l’UFC en 2014.
L’entente comprend également une prolongation de cinq ans des termes contractuels existants qui ont été initialement mis à jour dans les contrats de l’UFC en 2019.
Voici les principaux éléments initialement modifiés en 2019 qui s’étendent sur cinq ans supplémentaires si le règlement est approuvé :
- Les combattants conviennent d’une période de négociation exclusive avec l’UFC pour la « prolongation ou le renouvellement » d’un contrat qui ne peut durer plus de 30 jours. Si le combattant ne parvient pas à s’entendre sur une prolongation ou un renouvellement du contrat, les athlètes « peuvent négocier avec toute autre entité promotionnelle » sous réserve de la capacité de l’UFC à égaler cette offre.
- La période de contrepartie pour l’UFC sur les contrats ne peut pas dépasser quatre mois. Pendant ce temps, l’UFC peut choisir de s’aligner sur les conditions financières de tout autre offre faite à un combattant, et les combattants ne peuvent pas accepter ou conclure des accords ou des contrats avec d’autres promotions pendant cette période sans respecter la période de correspondance.
- Si un combattant est « incapable ou refuse de manière déraisonnable de concourir pour quelque raison que ce soit » lorsqu’on lui offre un combat, l’UFC conserve le contrôle pour prolonger le contrat d’une période suffisante pour trouver un nouvel adversaire ou une nouvelle date ou jusqu’à six mois, selon la période la plus longue. Un « nouvel adversaire » signifie « un adversaire différent de celui qui a été précédemment proposé et refusé ».
- Si un combattant décide de se retirer de la compétition, l’UFC peut effectivement geler le contrat pour un maximum de quatre ans ou choisir de libérer le combattant de son contrat pendant cette période. Dès qu’un combattant à la retraite atteint la barre des quatre ans, le contrat prend fin automatiquement.
- Il y a aussi une disposition pour permettre aux combattants plus de liberté avec les droits de nom et de ressemblance avec l’UFC le maintien des « droits mondiaux non exclusifs » d’utilisation de l’identité du combattant.
Pour rappel, l’accord de règlement a été signé à la fois par les plantiffs et les défendeurs, mais les tribunaux doivent encore donner leur approbation finale.
Les paiements effectués selon les termes de l’entente sont versés dans le Fonds de règlement de l’UFC, qui sera ensuite utilisé pour effectuer des décaissements aux athlètes admissibles visés par la poursuite antitrust.
Il peut toujours y avoir des objections déposées, bien que tous les signes pointent vers une audience finale où l’entente de règlement pourrait être approuvée par les tribunaux.